La problématique des plantes envahissantes générant des problèmes de santé publique et de perte de biodiversité doit être considérée et faire partie intégrante d’une gestion raisonnée des espaces verts.
Si leur impact sur la perte de la biodiversità est évidente (2ème cause selon l'Union internationale de la conservation de la nature) tout en restant difficile à chiffrer, nous avons maintenant une bonne idée des coûts générés par certaines plantes envahissantes telles que l'ambroisie (en région lyonnaise : 30% de la population touchée, coût de la santé estimé : entre 5,5 et 8,5 millions d'euro), la berce du Caucase (en Allemagne : 10 millions d'euros répartis sur l'environnement, la santé, l'agriculture et la forêt), ou encore la jacinthe d'eau (en Espagne : 3,4 millions d'euros/an).
La courbe des coûts engendrés évolue de manière exponentielle par rapport au moment d'intervention : plus on attend, plus les coûts seront importants.
Avec peu de moyens supplémentaires, il est possible de venir à bout d'un certain nombre de plantes envahissantes à condition d'agir vite, en connaissance de cause, en concertation, avec discernement, et avec les outils adéquats.
Ville de Lausanne
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