Développer une relation de confiance

Les intérêts de l’État et des communes sont suffisamment liés pour qu’une relation de confiance entre les deux partenaires soit absolument nécessaire. Depuis mon entrée au Conseil d’État, c’est une priorité de développer et de renforcer ce lien. Les deux niveaux institutionnels doivent se parler sans détour lorsque des difficultés surviennent et progresser ensemble dans la recherche de solutions.

Publié le 01 octobre 2020

À cet égard, l’accord entre l’Union des communes vaudoises et le Conseil d’Etat est un pas important vers un apaisement des tensions. Le soutien des délégués de l’UCV à cet accord permettra de progresser dans les discussions entre les deux partenaires, notamment la nouvelle péréquation intercommunale et la facture policière. Je sais que les opposants à cet accord ont lancé une initiative pour que l’État reprenne à sa charge l’entier de la participation à la cohésion sociale. C’est leur droit le plus strict dans une démocratie telle que la nôtre,  même si  je suis d’avis que des divergences institutionnelles de ce type doivent se régler entre partenaires.

L’État et les communes n’ont pas d’autres possibilités que de travailler ensemble, dans le respect du cadre légal et de leurs compétences spécifiques. En charge de l’aménagement du territoire et des questions institutionnelles, j’aurai à cœur de travailler dans cet état d’esprit les prochains dossiers, comme la loi sur les communes ou la révision complète du plan directeur cantonal. Plus généralement, je m’engage à ce que le canton soit exemplaire dans le respect des délais d’examen des dossiers communaux, à condition évidemment que les projets présentés soient bien ficelés. Il en va de la crédibilité de nos institutions. Je souhaite aussi que les communes puissent bénéficier d’un accompagnement efficace dans leur travail de la part d’un Etat exemplaire dans sa gestion. Le tour du canton que je mène cet automne dans tous les districts illustre ma volonté de dialogue.

Avec les crises économique et sanitaire que nous subissons, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre notre énergie dans des querelles intestines. La population attend de nous des solutions concrètes à ses difficultés. Nous avons la chance de vivre dans un pays qui a les moyens de faire face aux coups du sort comme ceux  que nous vivons cette année.  Nous devons donc faire preuve d’efficacité, de cohérence et de clarté dans toutes nos actions. C’est le sens de mon engagement au Gouvernement.

Christelle Luisier Brodard
Conseillère d’Etat, cheffe du Département des institutions et du territoire