Impacts et gestion des effluents vinicoles en période de vendanges

Les rejets vinicoles constituent une charge polluante carbonée importante, environ vingt fois supérieure à celle des eaux usées domestiques. De plus, ils représentent un volume d’eau conséquent et concentré sur une courte période. Or, les STEP des bassins versants concernés ne sont pas toujours dimensionnées pour absorber ces pics de charge (organique et hydraulique). Il en résulte des déversements d’eaux insuffisamment traitées pouvant avoir de graves conséquences sur les milieux naturels, comme des mortalités piscicoles.

Récupération des bourbes et limitation des volumes d’eau

La fiche d’information éditée par la DGE rappelle que la récupération des bourbes et des lies en vue de leur filtration est l’une des principales bonnes pratiques à adopter dans les caves. Les résidus épaissis peuvent alors être épandus, compostés ou placés dans un digesteur de STEP ou une installation de biogaz. Il y a également lieu de limiter le volume des eaux de lavage, par exemple, notamment, en effectuant au préalable des nettoyages à sec ou en optimisant les lavages à l’aide de nettoyeurs haute pression, de pistolets à arrêt automatique, d’eau chaude.

Principes généraux

Le document diffusé mentionne enfin trois autres grands principes, à savoir : la récupération des résidus solides, le dosage raisonné des produits de nettoyage et de désinfection et l’interdiction de déverser des eaux polluées aux eaux claires. La fiche d’information a été envoyée à tous les vignerons-encaveurs vaudois peu avant le début des vendanges 2020 afin de les sensibiliser. Elle peut être téléchargée ici.

^{Direction générale de l’environnement (DGE), division assainissement}