Violence domestique : que faire?
En cas de crise ou de danger, la victime peut solliciter la police. La loi vaudoise d’organisation de la prévention et de la lutte contre la violence domestique prévoit la possibilité pour la police d’expulser l’auteur·e des violences du domicile commun pendant au maximum trente jours.
Cette expulsion est accompagnée, pour l’auteur·e, de l’obligation de se rendre à au minimum un entretien socio-éducatif auprès du Centre de Prévention de l’Ale. Une audience de validation de l’expulsion est agendée d’office par le tribunal. En cas d’expulsion de l’auteur·e du domicile commun, la victime peut obtenir, outre le soutien d’un Centre LAVI, celui de l’Équipe mobile d’urgences sociales (EMUS) et de prestations ambulatoires du Centre d’accueil MalleyPrairie. Elle peut également demander à la justice civile d’interdire à l’auteur·e de l’approcher ou d’accéder à un périmètre donné, de fréquenter certains lieux, de prendre contact avec elle, notamment par téléphone ou voie électronique.
En cette période de pandémie, ce dispositif mis en place par le canton de Vaud a fonctionné sans interruption bien que des adaptations aient été nécessaires pour respecter les mesures sanitaires. Attentif à la possibilité d’une augmentation de la violence domestique en raison du confinement, le Canton a mis en place un suivi particulier des situations sur le terrain. Ce suivi, interrompu pendant l’été, a repris à l’automne au début de la deuxième vague. Il n’a montré pour l’instant aucune augmentation des situations de violence domestique rapportées aux institutions concernées.
Le canton, et en particulier le bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes tiennent à la disposition des communes et des personnes concernées du matériel d’information relatif aux prestations et aux numéros d’urgence (www.vd.ch/violence-domestique).
Secrétariat général du DIRH (SG-DIRH),
bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH)
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