Répondre aux besoins de la population en accompagnant la croissance de notre canton, tel est le défi majeur de la législature cantonale qui s’ouvre. Les transformations des modes de vie impliquent notamment davantage de mobilité ou se caractérisent par d’autres formes d’organisation familiale. On habite dans une commune, on travaille dans une autre, et pour se déplacer, on emprunte voiture, bus, train, vélo... Hommes et femmes souhaitent mener une activité professionnelle qui leur procure une indépendance économique, et ont donc besoin, pendant qu’ils travaillent, se forment ou cherchent un emploi, de solutions de garde pour leurs enfants.
Ces nouveaux besoins, ces nouveaux fonctionnements appellent une réorientation ou un développement des politiques publiques. Mais aucune ne se décide unilatéralement, aucune ne se décrète sans discussion. Au contraire, Etat et communes doivent travailler ensemble à la mise à disposition des infrastructures essentielles dont ont besoin quotidiennement les Vaudoises et les Vaudois. Qu’il s’agisse de structures d’accueil des enfants suffisantes, d’un réseau routier adapté à tous ses utilisateurs ou de transports publics fréquents et efficaces, la coopération est la condition d’avancées durables et solides.
Les premières semaines passées dans mes nouvelles fonctions de Conseillère d’Etat en charge du Département des infrastructures et des ressources humaines (DIRH) ont renforcé ma conviction: toute action publique efficace repose sur la concertation entre collectivités publiques, et particulièrement, en terres vaudoises, sur le dialogue entre autorités communales et cantonales. Clé essentielle de la prospérité du canton, la recherche patiente, constante, de positions permettant d’avancer ensemble est et doit rester notre principale méthode. C’est avec confiance que je me réjouis de la mettre en œuvre avec vous.
Nuria Gorrite,
Conseillère d’Etat, Cheffe du Département des infrastructures et des ressources humaines