Deux mois d'expérience du Service d’accueil scolaire
Le service d’accueil scolaire (SAS) a été mis en place dès le 16 mars 2020 pour accueillir, de 7h00 à 18h30, toute une série d’enfants. Les enfants habituellement gardés par leurs grands-parents, ou par d’autres personnes jugées à risque, les enfants des soignants, des employés de la vente en alimentation ou d’autres métiers indispensables au fonctionnement de la société et bien sûr aussi vos enfants si vous avez en tant qu’enseignant-e-s, ou assistant-e-s à l’intégration participé à cet accueil.
En termes du nombre d’enfants accueillis, des variations importantes ont été observées entre les différentes régions scolaires, ainsi qu’entre établissements au sein d’une même région. La moyenne était d’environ 500 enfants par jour, sauf le mercredi (250). Les SAS les plus sollicités ont été les centres urbains, la couronne et la ville de Lausanne en tête et en terme d’âge ce sont surtout des élèves de 1 à 6P qui ont fréquenté les SAS.
Depuis le 11 mai et la reprise des classes en demi-effectif, les SAS ont été confiés pour l’essentiel aux assistant-e-s à l’intégration. Cela a permis de libérer la majorité des enseignant-e-s qui ont repris leur place en classe. Et on l’a constaté depuis le 11 mai, la fréquentation quotidienne n’a fait qu’augmenter jusqu’à près de 1000 élèves sur l’ensemble du Canton.
La cheffe du Département a rendu hommage dans sa conférence de presse du 20 mai à tous les acteurs qui ont permis de faire fonctionner ces SAS. Les enseignant-e-s, assistant-e-s à l’intégration, les secrétariats, les conseils de direction, le personnel du parascolaire et le personnel communal. A noter que dans certains endroits, des enseignant-e-s du secondaire sont venu-e-s renforcer les équipes des SAS primaires, c’est à saluer. On peut dire aussi que les collaborations existantes se sont accrues entre l’école et l’accueil parascolaire. Cela fait partie des bonnes nouvelles et des enseignements à tirer de cette crise!
A travers leur mise sur pied et les prestations offertes, les SAS auront démontré la capacité du système éducatif vaudois à répondre à un contexte inédit, avec engagement et agilité et grâce à votre investissement quotidien.
Nathalie Jaunin, Directrice générale adjointe à la DGEO