Priorité à l’encadrement des élèves, à la relation parents-école et la promotion des branches scientifiques

Chères collaboratrices,
Chers collaborateurs,
Chères enseignantes,
Chers enseignants,

Cette année a été riche en apprentissages et en découvertes. Pousser la porte du DEF, c’est pousser la porte d’établissements primaires et secondaires, d’école professionnelles, de gymnases, de hautes écoles et de l’Université. C’est sentir une même odeur de livres et de cahiers dans ces univers si différents, témoins de l’étendue du champ d’action du département. 

Pour prendre le pouls de l’école vaudoise, il était essentiel pour moi de rencontrer les gens du terrain, personnel enseignant, membres de l’encadrement scolaire, directions et élèves. J’ai effectué de nombreuses visites, aux quatre coins du canton. Partout, j’ai senti un engagement sans faille, beaucoup d’enthousiasme et un grand professionnalisme.

Mais il a aussi beaucoup été question des difficultés auxquelles vous faites face. L’école à visée inclusive, si elle est une évidence pour la très grande majorité d’entre vous, nécessite des ajustements. Nous allons les mettre en œuvre, en commençant dès cette rentrée. La santé mentale de nos jeunes est également une préoccupation majeure que vous m’avez partagée. Le Conseil d’Etat est sensible à cette question. Des moyens supplémentaires seront demandés au Grand Conseil pour un encadrement renforcé, afin d’éviter les décrochages scolaires. 

La société change et l’école s’adapte. Vous êtes aux premières loges de ces transformations sociétales. Mais l’école ne peut pas tout. C’est pourquoi un partenariat fort avec les parents est nécessaire. Communiquer, expliquer, partager. Le lien entre l’école et la maison peut s’améliorer, nous allons nous y atteler, pour le bien des élèves et de l’institution.

L’orientation des élèves, vous le savez, reste une priorité. Nous ambitionnons de redonner ses lettres de noblesse à la voie professionnelle, donner le goût des nombreux métiers enseignés dans le canton aux jeunes qui, souvent, se cherchent à la sortie de l’école obligatoire. Un Salon MINT sera par exemple inauguré en début d’année prochaine, pour donner très tôt (5 à 8P) une idée des filières liées aux mathématiques, informatique, sciences et techniques. Ces filières si nécessaires aux métiers de la transition numérique ou énergétique qui permettront à nos jeunes d’agir demain sur ces évolutions. 

Les défis de l’enseignement dans les années à venir sont gigantesques. Nous devons préparer nos jeunes à un monde toujours plus exigeant et en profonde mutation. L’intelligence artificielle en est sans doute l’illustration la plus visible. Pour y parvenir, l’enseignement des savoirs fondamentaux reste le socle essentiel sur lequel nous devons nous appuyer et ne pouvons pas transiger. Mais d’autres connaissances viennent s’ajouter pour former les futurs citoyens. Des connaissances numériques, de durabilité ou encore de citoyenneté dans une société où la nuance s’estompe au profit d’une polarisation croissante des idées. 

Tout cela prend du temps. Je ne crois pas aux mesures miracles, encore moins dans l’enseignement. Nous allons donc continuer à avancer sereinement, mais résolument, vers cette ambition : donner à nos jeunes le meilleur accès possible aux savoirs, ainsi que les clés pour se construire un avenir solide dans notre société.

Mesdames, Messieurs, permettez-moi de vous souhaiter une très belle rentrée et une excellente année scolaire 2023-2024.

Frédéric Borloz - Chef du DEF

• Les principaux chiffres et indicateurs de la rentrée