Nouvelle action de communication sur les déchets sauvages

Les périmètres de gestion de déchets, avec le soutien de la Direction générale de l’environnement (DGE), ont lancé en juin une action de communication sur les déchets sauvages - aussi appelé « littering ». S’adressant directement aux automobilistes, cette campagne les incite à garder leurs déchets dans leur voiture jusqu’à la prochaine poubelle.

Photo d'illustration d'un carton jeté au bord de la route
Photo d'illustration d'un carton jeté au bord de la route Photo d'illustration d'un carton jeté au bord de la route
Publié le 15 octobre 2019

Lancée en juin 2019, la campagne se déroule jusqu’à la fin de l’année et se décline en plusieurs étape avec tout d’abord une campagne d’affichage le long des routes. Les écrans des stations-services, ainsi que les réseaux sociaux sont également utilisés pour sensibiliser directement le public cible. La campagne permet à chacun de s’engager en rappelant le bon geste responsable en apposant un autocollant à l’arrière de sa voiture.

Mobilisation d’ambassadeurs au sein même des communes

Des ambassadeurs sont également présents sur certains parkings stratégiques pour informer et sensibiliser les automobilistes. A fin août, une vingtaine d’actions ont déjà eu lieu, notamment dans différents McDrive du Canton, sur les aires d’autoroute et dans des parkings spécifiques choisies par les communes. Les communes vaudoises sont invitées à relayer l’information et, si elles le souhaitent, accueillir les ambassadeurs sur un de leur parking. Pour cela, il suffit de prendre contact directement avec la DGE.

Le littering et ses conséquences sur notre quotidien

Les déchets laissés à l’abandon le long de nos routes ont de graves conséquences sur la nature, les animaux et les citoyens. Une canette jetée par une fenêtre de voiture peut mettre le bétail en danger et risque de polluer nos sols pendant plusieurs centaines d’années. Ce phénomène du «littering» nuit à notre qualité de vie et agace citoyens et communes. Les conséquences économiques de ce geste irresponsable sont aussi très importantes pour les communes et les cantons.

L’exemple du mégot

Bien qu’un mégot puisse déranger par ses odeurs, sa place est dans un cendrier hermétique ou une éco-box, mais en aucun cas dans la nature. Un mégot, ou ses composées chimiques, polluent jusqu’à 500 litres d’eau de nos rivières, lacs, fleuves. Il semble plus facile de vider son cendrier de temps en temps que de devoir renoncer à nos sources d’eau.

 


Direction générale de l'environnement (DGE),
direction de l'énergie

Lien ou adresse utiles:

Renseignements complémentaires:

Direction générale de l'environnement – GEODE
Département du territoire et de l'environnement (DTE)
Etienne Ruegg – Ingénieur
Tél : 021 316 75 47
Email : etienne.ruegg@vd.chwww.vd.ch/dechets