Violence domestique : que faire ?

La loi vaudoise d’organisation de la prévention et de la lutte contre la violence domestique prévoit la possibilité pour la police d’expulser l’auteur·e des violences du domicile commun pendant au maximum trente jours. Cette expulsion est accompagnée, pour l’auteur·e, de l’obligation de se rendre à au minimum un entretien socio-éducatif auprès du Centre de Prévention de l’Ale. Une audience de validation de l’expulsion est agendée d’office par le tribunal.

En cas d’expulsion de l’auteur·e du domicile commun, la victime peut obtenir, outre le soutien de la LAVI, celui de l’Équipe mobile d’urgences sociales (EMUS) et de prestations ambulatoires du Centre d’accueil MalleyPrairie. Elle peut également demander à la justice civile d’interdire à l’auteur·e de l’approcher ou d’accéder à un périmètre donné, de fréquenter certains lieux, de prendre contact avec elle, notamment par téléphone ou voie électronique.

Les professionnel·le·s qui souhaitent approfondir leurs connaissances et leurs compétences en matière de détection des situations de violence et de l’accompagnement des personnes concernées vers un service de consultation pour personnes auteures ou un organisme soutenant les personnes victimes, peuvent contacter le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes pour connaître l’offre de Formation à la méthodologie - DOSAVI.

_{Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH)}