La cyberadministration: un moyen pour consolider les relations entre Canton et communes

Photo d'illustration d'archives
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Publié le 01 décembre 2006

Proximité du citoyen, simplification des procédures administratives et allégement des structures de gestion, autant d’objectifs et de réalisations que la cyberadministration vaudoise a permis ou permettra de concrétiser.

La cyberadministration est considérée comme un outil de gestion stratégique de l’Etat tant au niveau interne qu’au niveau de ses interactions avec le citoyen, les entreprises, la Confédération et bien sûr les communes.

Il faut souligner, à ce titre, l’indiscutable opportunité qu’elle offre pour le renforcement du fonctionnement des différents échelons de notre démocratie. Elle permet aux acteurs concernés à tous les niveaux d’intervenir de manière collaborative et décentralisée sur des processus clairement formalisés et dans lesquels ont été intégrés les besoins de chacun d’entre eux.

Ainsi, et pour ne citer que cet exemple, l’apport de la CAMAC – en terme d’efficience, simplification et facilité d’accès à l’information au niveau des demandes de permis de construire – est tout à fait reconnu. Cette simplification intègre depuis peu le fastidieux bouclement des statistiques de la construction et la mise à jour automatique du Registre cantonal des bâtiments (RCB) dont l’exploitation aurait été considérablement plus coûteuse sans les possibilités offertes par la cyberadministration.

La cyberadministration suppose un nouveau regard sur l’organisation et une réévaluation critique du fonctionnement des processus et des niveaux de coordination. En ce qui me concerne, elle est surtout un des moyens privilégiés pour consolider les relations et les complémentarités entre Canton et communes dans la mise en œuvre de l’action publique au service du citoyen.

 


François Marthaler
Conseiller d’Etat, Chef du Département des infrastructures