Simplification des procédures: Une chaîne unique dans le domaine des bâtiments et constructions

Au mois d’avril, quelques innovations en matière de permis de construire, d’avis d’enquêtes et de tenue de statistiques étaient déjà annoncées.
Cette fin d’année voit la concrétisation d’une chaîne unique qui part de la demande de permis de construire (CAMAC), passe par l’attribution des identifiants fédéraux de bâtiments (EGID) et de logements (EWID) nécessaires à l’harmonisation des registres des contrôles des habitants, et finit par la production de statistiques fédérales en matière de construction et de logement.
Le registre cantonal intégré à la chaîne
Le registre cantonal des bâtiments, maillon manquant de cette chaîne, est maintenant réalisé. Il se substitue au registre fédéral des bâtiments et logements qu’il alimentera périodiquement, notamment lors du bouclement annuel de la statistique de la construction par les communes.
Ce registre est mis à la disposition des communes et des services de l’administration cantonale pour la gestion de leurs tâches légales. L’exactitude et la complétude des données auront une influence positive sur la rapidité et la pertinence des analyses et décisions des autorités.
Chacun contribue à l’effort commun
Dans cette chaîne, chaque contributeur est amené à jouer son rôle au mieux, en pensant que chacune de ses actions aura des répercussions sur les autres utilisateurs/acteurs.
Ainsi l’architecte, quand il saisit un dossier de demande de permis de construire pour un nouveau bâtiment, introduit les données de base qui permettront ensuite de mettre à jour le registre des bâtiments, via la statistique fédérale de la construction réalisée par les responsables communaux sur le site de la CAMAC.
Les bureaux communaux du Contrôle des habitants pourront ensuite attribuer l’identifiant fédéral de bâtiment (EGID) et de logement (EWID) aux nouveaux venus lorsqu’ils se présenteront.
L’exactitude et la complétude des données permettront à chaque acteur d’effectuer ses tâches le plus rationnellement et le plus simplement possible et doteront la commune d’un registre des bâtiments et logements bien tenu et complet, répondant aux besoins administratifs et statistiques.
C’est dans cet esprit de répartition des efforts que la relation avec les données de mensuration officielle sera assurée par l’Office de l’information sur le territoire.
Office de l'information sur le territoire (OIT)
Un registre communal
L’ordonnance fédérale sur le registre des bâtiments et logements (OregBL) prévoit la possibilité de déléguer aux communes qui remplissent les conditions requises de gérer leur propre registre.
C’est le cas de Lausanne qui a, depuis deux ans déjà, son propre registre des bâtiments et logements.
En effet, soucieuse depuis de nombreuses années de normaliser les bâtiments et les logements pour en permettre une meilleure gestion stratégique, administrative et opérationnelle, Lausanne a joué un rôle de pionnier en concevant et en réalisant une base de données compatible avec les exigences du registre fédéral ainsi qu’avec d’autres bases de données existantes propres à son administration.
Cette ambivalence permet aujourd’hui à Lausanne de pouvoir non seulement assumer les exigences fédérales en matière de registre et de restitution statistique, mais également de pouvoir faire évoluer son produit en fonction de ses propres besoins, tout en assurant la transversalité avec le registre cantonal.
L’accès au Registre Cantonal des Bâtiments se fait à partir du nouveau portail sécurisé de l’Etat (IAM). www.rcb.vd.ch