
Le programme de législature intègre des objectifs de l’Agenda 21 cantonal.
Penser globalement et agir localement en promouvant l’efficacité économique, la solidarité sociale et la responsabilité environnementale: le développement durable relève bien davantage de la pratique que de la théorie !
C’est dans cet esprit que le Conseil d’Etat a adopté, dans son programme de législature 2007-2012, un Agenda 21, décliné en quatre objectifs pour le moins ambitieux : maîtriser les finances publiques, agir contre le réchauffement climatique, préserver l’environnement et intégrer les jeunes.
Loin de simples déclarations d’intention, il s’agit d’un véritable programme d’action assorti de cibles chiffrées.
Les cibles de long terme ont été fixées en référence aux objectifs nationaux ou internationaux.
A court terme, les cibles sont tout aussi ambitieuses. Il s’agira ainsi, à titre d’exemple, de réduire de plus de 10% les émissions de CO2 ou d’augmenter de manière importante (+23%) la part des énergies renouvelables.
Bien que réalisables, le Conseil d’Etat ne pourra pas atteindre de tels objectifs sans la participation des communes, des entreprises et des particuliers; pas plus que le Service cantonal de l’énergie et de l’environnement ne peut, à lui seul, maîtriser les émissions de CO2.
C’est bien chaque politique publique, qu’elle soit cantonale ou communale, qui pourra être évaluée à l’aune des objectifs de l’Agenda 21, afin de vérifier qu’elle contribue positivement à atteindre ces buts.
Aménagement du territoire, gestion du patrimoine public, soutien aux entreprises ou politique de l’emploi : tous ces domaines ont un lien avec les objectifs globaux.
Le défi est donc de taille. Il mérite d’être relevé par nous tous !
François Marthaler,
Conseiller d’Etat, Chef du Département des infrastructures