La nouvelle loi scolaire se concrétise

Photo d'illustration d'archives
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Publié le 18 septembre 2009

La prochaine mise en consultation de l’avant-projet de loi scolaire va constituer une étape décisive dans le vaste chantier de l’harmonisation de l’école vaudoise avec celle des autres cantons. Adaptation aux dispositions du Concordat HarmoS et de la Convention scolaire romande, de même que mise en oeuvre de l’Accord sur la coordination dans le domaine de la pédagogie spécialisée: les défis ne manquent pas au moment de concrétiser les réflexions initiées depuis plus d’un an dans le cadre du projet HarmoS.

Ce projet, j’ai souhaité qu’il se développe dans un cadre participatif large. Ainsi, les groupes de travail thématiques qui se penchent sur les différents aspects de cette refonte de la loi scolaire réunissent de nombreux représentants des milieux concernés par l’école, notamment les représentants des enseignants et parents, tandis que le public est convié à participer à des forums qui connaissent un grand succès. Les communes sont également activement associées à cette démarche participative, au sein des groupes thématiques et du Conseil HarmoS, via les délégués des deux faîtières cantonales.

Sur le fond, il m’importe avant tout que cette nouvelle loi scolaire garantisse une école qui allie égalité des chances et excellence. Ces objectifs pourront être atteints non seulement par des évolutions importantes de la structure scolaire, mais également par un renforcement des mesures de soutien pédagogique à l’intention des élèves. En s’adaptant à la vie des familles d’aujourd’hui et en clarifiant les droits et devoirs des acteurs de l’école, cette nouvelle loi dessinera une école encore mieux insérée dans la société et mieux à même de remplir sa mission.

Voilà l’ambition que je souhaite donner au futur projet de loi scolaire. J’attends avec impatience la poursuite, par la prochaine mise en consultation d’un avant-projet, de cet important débat sur l’avenir de l’école vaudoise, en me réjouissant tout particulièrement de l’échange que nous pourrons avoir avec les communes sur ce sujet.


Anne-Catherine Lyon, Conseillère d'Etat, cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture