Un dialogue franc et loyal
Un dialogue franc et loyal entre le Canton et les Communes se trouve au cœur des enjeux de la prochaine législature.
Fort de vingt-trois mesures et des actions qui en découlent, le programme de législature 2012-2017 se veut à la fois ambitieux, réaliste et cohérent avec la planification financière. Il a pour objectifs principaux d’assurer un cadre de vie sûr et de qualité à l’ensemble des habitants de notre Canton; de soutenir la croissance et le pouvoir d’achat; de soutenir la recherche, former, intégrer au marché du travail; d’investir, innover, faire rayonner le canton et d’optimiser la gestion de l’Etat.
En 2012, la situation du Canton compte de nombreux points positifs: son ouverture, son dynamisme économique supérieur à la moyenne suisse, des finances assainies, sa capacité d’innovation et son offre culturelle. D’importants défis attendent toutefois les autorités et la population vaudoise tels que l’adaptation des politiques publiques et des investissements aux effets de la démographie, le maintien du dynamisme et de la diversité de l’économie, le renforcement de la cohésion sociale et l’intégration au marché du travail.
L’intensification du dialogue entre canton et communes se trouvera au cœur de ces enjeux futurs, car rien ne sera possible si l’un de nos deux niveaux institutionnels est affaibli. Le Conseil d’Etat est prêt pour ce dialogue, pourvu qu’il soit fondé sur des analyses précises et la bonne foi.
Ainsi, il faudra par exemple examiner dans les difficultés qui apparaissent, ce qui relève des flux financiers entre le canton et les communes et ce qui a trait aux effets des changements intervenus dans la péréquation entre les communes. Afin de montrer sa bonne volonté par un geste concret et immédiat, le Conseil d’Etat a renoncé à encaisser les deux fois 10,8 millions que les communes auraient dû payer en 2013 et 2014 pour régulariser la bascule d’impôt 2011 selon l’accord avec l’UCV et l’ADCV.
Si les problèmes sont abordés en respectant l’intérêt général et non les intérêts particuliers, alors notre canton et nos communes auront les moyens d’être à la hauteur des enjeux d’une époque passionnante. Le Conseil d’Etat en est convaincu et œuvrera dans ce sens.
Pierre-Yves Maillard,
Président du Conseil d’Etat, chef du Département de la santé de de l'action sociale