Sans une collaboration fructueuse entre les communes et l’Etat, aucune politique publique ne pourrait voir le jour dans notre canton. Les échanges entre autorités communales et cantonales sont précieux pour pouvoir définir les besoins et attentes réciproques, ainsi que les champs de compétences et de responsabilités.
C’est dans cet esprit que le DFJC s’implique actuellement dans deux plateformes Etat-communes, qui touchent respectivement à la mise en œuvre de l’article 63a de la Constitution (journée continue de l’écolier) et la clarification des rôles concernant les transports scolaires. Ces deux thématiques complexes, auxquelles s’ajoute celle de la répartition des charges pour la nouvelle loi sur les écoles de musique, nécessitent en effet des discussions approfondies entre les acteurs concernés afin de trouver les meilleures solutions.
Un autre grand dossier du Conseil d’Etat qui intéresse les communes est bien entendu la loi sur l’enseignement obligatoire (LEO), actuellement en cours d’examen devant une commission du Grand Conseil. Il est important de préciser ici que ce projet pragmatique ne remet pas en question les répartitions de tâches issues d’ETACOM. Au contraire de l’initiative «Ecole 2010», qui laisse peser des incertitudes sur l’organisation territoriale du système scolaire – par exemple par la volonté de regrouper les filières dans un même bâtiment – le projet de LEO ne comprend aucune révolution dans un fonctionnement qui a fait jusqu’à aujourd’hui ses preuves.
Je souhaite que ces bonnes relations avec les communes se poursuivent, car elles sont le garant d’une action politique qui réponde au mieux aux besoins et attentes de nos concitoyens. C’est dans cet esprit que j’aimerais remercier les autorités communales et leurs représentants, notamment l’UCV et l’ADCV, pour la qualité du travail effectué et l’esprit constructif qui caractérise nos échanges.
Anne-Catherine Lyon, Conseillère d'Etat, cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture