Le Canton cherche 50 familles d’accueil - Les communes appelées à relayer la campagne

Campagne : « Est-ce que quelqu’un comme vous peut aider quelqu’un comme moi ? »

C’est l’affiche de la campagne déclinée en plusieurs versions sur lesquelles des enfants, avec un petit air canaille, interpellent le public. La première séance d’information sur le sujet a eu lieu en janvier et a rassemblé plus de 100 personnes, et déjà une vingtaine de familles ont confirmé leur intérêt. La DGEJ est en recherche constante de nouvelles familles. Et la DGEJ a besoin de davantage de personnes seul·e·s ou en couple. C’est peut-être dans votre commune que se trouvent les futures familles d’accueil ?

Qui sont ces enfants ?

A l’heure actuelle, 18 enfants sont en attente de famille d’accueil dans le canton de Vaud, la plupart dans des foyers d’urgence. Ces enfants résidant sur le territoire vaudois, de nationalité suisse ou autres, ont des parents, mais ceux-ci ne peuvent momentanément ou de manière indéterminée s’occuper d’eux pour diverses raisons. Ces petit·e·s ont déjà subi de nombreuses ruptures dans leur vie et un foyer familial équilibré leur ferait le plus grand bien.

Qui peut devenir famille d’accueil ?

Les familles d’accueil peuvent être des personnes seul·e·s, des retraité·e·s, des couples mariés ou pas, ayant des enfants ou pas. Les critères principaux sont : avoir du temps, une chambre disponible idéalement et le souhait d’accompagner un enfant pour une période pouvant aller de quelques mois à 18 années, sur des temps de week-ends, les vacances ou sur du plein temps avec tout ce que cela implique. Le site intercantonal www.devenir-famille-accueil.ch donne beaucoup d’informations. Les personnes intéressées peuvent faire un test en 10 questions pour voir si elles peuvent se porter candidates, et s’inscrire à une prochaine séance d’information, les 18 mars ou 30 avril prochain, notamment.

Comment le canton de Vaud choisit-il ces familles d’accueil ?

A la suite de la séance d’information, les personnes souhaitant devenir famille d’accueil doivent confirmer leur souhait et remplir un dossier administratif. Une fois celui-ci reçu, le processus d’évaluation des conditions d’accueil dure quatre mois, et comprend trois entretiens, dont un dans l’appartement ou la maison des candidat·e·s. Ceci est un projet familial, donc les enfants du couple, s’il y en a, doivent également être de la partie. Si la décision de l’équipe experte en milieu familial est positive, les familles ont accès à des formations à la Haute école de travail social de Lausanne (HETSL), en parallèle de l’accueil d’un enfant. La DGEJ accompagne les familles d’accueil durant tout le cycle d’un placement.

Bon à savoir

L’accueil familial n’est pas un emploi, c’est un geste de solidarité sociale. Les familles d’accueil sont défrayées et non rémunérées. Ce défrayement n’est donc pas imposable. En 2024, le soutien aux familles d’accueil sera renforcé via une simplification administrative et une revalorisation de leur indemnité.