Pour une prise en charge de nos ainés de qualité

Promouvoir les professions de soins et de santé, augmenter le nombre de places de formation, soutenir financièrement dans leurs études celles et ceux qui en ont besoin, mais aussi travailler à une meilleure conciliation vie privée / vie professionnelle ou encore augmenter la contribution de l’Etat à la revalorisation salariale. Ces mesures, et bien d’autres encore, font partie d’InvestPro, le programme cantonal de lutte contre la pénurie de personnel dans ces métiers.

Si rien n’était entrepris aujourd’hui, il manquerait dans le Canton de Vaud entre 2000 et 2500 infirmiers et infirmières d’ici à 2030. Cette situation mettrait en péril la qualité et la sécurité des soins offerts à la population Vaudoise. C’est pourquoi, afin de lutter contre cette pénurie et de répondre aux exigences de l’initiative sur des soins infirmiers forts, approuvée par la population vaudoise à 64.7%, le Conseil d’Etat souhaite allouer 90 millions de francs en 4 ans à ce programme ambitieux. Une partie de cette somme est déjà présente dans les budgets, mais 46.8 millions devront être votés par le Grand Conseil pour qu’InvestPro puisse se déployer.

Rappelons que la population vaudoise augmente, et qu’elle vieillit – cela implique toujours plus de besoins en personnel de soin et de santé. Nous nous devons d’offrir à nos aînés une prise en charge socio-sanitaire de qualité. Elle ne sera pas suffisante si nous ne prenons pas les mesures concrètes que mes services, au sein du Département de la santé et l’action sociale, et ceux de mon collègue Frédéric Borloz, au sein du Département de l’enseignement et de la formation professionnelle, ont élaborées avec les acteurs du terrain : directeurs d’école, employeurs, directeurs des soins, représentants des associations professionnelles. Lutter contre la pénurie dans les professions de soins et de santé, soit former davantage de jeunes et maintenir en emploi celles et ceux qui travaillent dans ces secteurs, est une priorité de notre programme de législature – la population vaudoise, et plus particulièrement les seniors, ont besoin de ces soins, les professionnels ont besoin de ce soutien.

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