Médecine esthétique : le bon marché peut coûter cher

Pour prévenir les abus en matière de médecine esthétique et protéger d’éventuelles personnes qui pourraient être tentées par des offres illégales au rabais, le DSAS informe les utilisatrices potentielles sur les réseaux sociaux et sur son site web. En effet, ces actes souvent banalisés peuvent mettre la santé en danger s’ils ne sont pas réalisés correctement.

Une « petite » injection de botox ou d’acide hyaluronique semble facile, inoffensive et accessible, tant ces gestes sont banalisés et valorisés, en particulier dans la publicité et sur les réseaux sociaux. Cette tendance est notamment liée à la popularité des « russian lips » ou « fillers ». Pourtant, ces interventions esthétiques sont loin d’être anodines : ce sont en réalité des actes médicaux qui sont encadrés par la loi. Pourquoi ? Car ces interventions demandent une très bonne connaissance de l’anatomie humaine et les produits utilisés peuvent mettre la santé en danger s’ils sont contrefaits ou ne sont pas utilisés correctement. Ainsi, seuls des médecins ou, dans certains cas, des infirmiers spécialisés qui restent sous la responsabilité directe d’un médecin, sont habilités à procéder à ce type d’intervention. Certains salons d’esthétique proposent des tarifs préférentiels hors de ce cadre mais il s’agit de pratiques illégales, car ils ne sont en aucun cas habilités à le faire, et potentiellement dangereuses pour la santé. Les risques vont de l’infection à l’hospitalisation, en passant par des cicatrices ou des séquelles physiques telles que nécrose cutanées, déformation des zones injectées, l’asymétrie voire même amputation.  

Avant que la santé ne paie le prix d’une intervention bon marché, il convient d’adopter les bons réflexes : se renseigner, ne faire appel qu’à des professionnels de santé habilités et exiger un produit homologué.

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