Edito

Les défis liés à l’insertion des réfugiées et des réfugiés admis dans le canton sont nombreux : il s’agit de trouver des solutions pour leur permettre de s’intégrer dans la vie sociale et locale ainsi que dans le marché du travail, durablement. Le Canton de Vaud a choisi de les relever à travers une politique d’insertion socio-professionnelle intensive, en misant sur la formation.

Les défis liés à l’insertion des réfugiées et des réfugiés admis dans le canton sont nombreux : il s’agit de trouver des solutions pour leur permettre de s’intégrer dans la vie sociale et locale ainsi que dans le marché du travail, durablement. Le Canton de Vaud a choisi de les relever à travers une politique d’insertion socio-professionnelle intensive, en misant sur la formation.

Concrètement, la politique déployée propose 90 prestations, notamment des formations certifiantes, des bourses d’études et d’apprentissage, des possibilités de stages et d’emploi, des cours d’intégration sociale, de langues et d’autres capacités de base. Cet accompagnement socio-professionnel est au cœur de la mission du Centre social d’intégration des réfugiés (CSIR). En investissant sur le long terme, il met l’accent sur des formations certifiantes reconnues par les employeurs et l’élaboration des projets individuels d’insertion à la fois concrets et réalistes.

Un autre point fort de notre politique cantonale d’intégration est la régionalisation des services du CSIR. Nous misons sur le rapprochement avec les bénéficiaires pour un meilleur suivi et une plus grande proximité avec les acteurs locaux, notamment les employeurs potentiels, les communes et les associations locales. Tisser des liens avec l’économie locale est essentiel pour trouver ou créer des places de stage, d’apprentissage et de travail.

Lors de la Journée internationale des réfugiés, j’ai eu l’occasion de présenter aux membres du Grand Conseil vaudois, dans les grandes lignes, la politique proactive que le Département de la santé et de l’action sociale mène avec succès depuis des années. De nombreux parlementaires ont assisté à ce moment d’échange, suivi d’un apéro dînatoire préparé par des réfugiées et des réfugiés.

Ces choix forts produisent des résultats réjouissants : parmi les bénéficiaires du CSIR qui ont suivi une formation certifiante, 80% réussissent à vivre par leurs propres moyens, et un tiers des personnes qui ont participé à des mesures d’insertion socio-professionnelles trouve du travail dans les neuf mois suivants. Vous trouverez ici le parcours d’une d’entre elles. Ces chiffres montrent que l’intégration des réfugiées et réfugiés est possible, et bénéfique – pour la personne concernée en retrouvant son autonomie et sa dignité, pour l’économie en s’appuyant sur des ressources humaines formées et motivées, pour la cohésion sociale.

Rebecca Ruiz, Cheffe du Département de la santé et de l'action sociale

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