L’enseignement au niveau du tertiaire en majorité à distance
Les décisions prises par le Conseil fédéral le 28 octobre dans le cadre de l’ordonnance sur les mesures destinées à lutter contre l’épidémie de COVID-19 en situation particulière impliquent pour les hautes écoles de passer à l’enseignement à distance dès le 2 novembre. Néanmoins, les activités didactiques indispensables aux filières de formation pour lesquelles une présence sur place est nécessaire sont exemptées de la règle interdisant les activités présentielles.
A titre d’exemples, l’enseignement pratique des soins tout comme celui en laboratoire sont maintenus, dans la mesure où ils ne peuvent être effectués à distance. C’est également le cas pour l’enseignement pratique dispensé dans le domaine de la musique. Chaque haute école a ainsi évalué les éléments indispensables qu’il convenait de garder en « présentiel », transposant en enseignement à distance l’ensemble des autres modules, afin de permettre aux étudiantes et aux étudiants de poursuivre leur cursus de formation. C’est en s’appuyant sur l’expérience acquise ce printemps lors la phase de semi-confinement que les hautes écoles ont pu mettre en application rapidement l’ordonnance fédérale.
Concernant l’offre de formation continue dispensée par les hautes écoles, ces dernières sont tenues d’appliquer les mêmes mesures que pour l’enseignement, soit une interdiction des activités présentielles hormis les activités didactiques indispensables. Afin de privilégier le cursus des étudiants en formation de base, certaines formations continues se voient ainsi modifiées ou repoussées, selon les possibilités.
Parmi les autres domaines d’activité des hautes écoles figure la recherche, pour l’instant non directement concernée par les dispositions particulières pour les établissements de formation. Néanmoins, contribuant à l’effort global en vue de limiter la propagation du COVID-19, les hautes écoles veillent à réduire la présence sur leurs campus respectifs. Ceci permet notamment de conserver des espaces de travail pour les étudiants qui ne disposent pas de lieux appropriés pour étudier à domicile.
Michael Fiaux – DGES, Directeur opérationnel
Aide d’urgence temporaire aux étudiant-e-s précarisé-e-s par les conséquences économiques de la pandémie
Les effets économiques de la crise sanitaire touchent durement les étudiant-e-s qui sont nombreux à être privés d’un petit job souvent nécessaire à la poursuite de leurs études. Le DFJC a mis en place un dispositif d’aide d’urgence destiné à soutenir les étudiant-e-s précarisé-e-s par cette crise qui viendra en complément aux fonds sociaux des hautes écoles du canton. Ce dispositif était prévu initialement jusqu’au 31 décembre 2020, mais le Grand Conseil a décidé de le prolonger jusqu’à la fin de l’année académique en cours en raison de sa pertinence. Cette aide doit permettre de soutenir les étudiant-e-s précarisé-e-s afin qu’ils puissent poursuivre et, in fine, terminer leurs études dans les meilleures conditions possibles.