L’école peut à nouveau sourire
Chères enseignantes et chers enseignants, chères collaboratrices et chers collaborateurs du DFJC,
Un peu plus de deux ans se sont écoulés depuis que la pandémie de Covid-19 nous a surpris. Il nous a forcés à la patience et à l’humilité. Mais cette fois, les promesses déçues cèdent le pas à un espoir raisonnable : la sortie du tunnel s’ouvre devant nous.
Le masque a sérieusement compliqué le quotidien de l’école. Avec les autres mesures sanitaires - le respect des distances, le geste de se laver les mains, l’aération des salles de classes, le suivi des clusters – les élèves et les collaborateurs ont largement contribué à limiter la propagation du virus. Il fallait cette précaution pour conserver les lieux de formation ouverts. C’était une nécessité, tant il est vrai que l’école, avec la relation maître-élève unique et irremplaçable, est au cœur de la transmission des connaissances et des compétences.
La même prudence conduit aujourd’hui à l’assouplissement tant espéré. Des études médicales ont livré des résultats rassurants : redouté à son arrivée, le variant Omicron, désormais dominant partout, a peu ou pas d’effet sur la santé des enfants et des jeunes adultes. Bien qu’hyper contagieux, il ne contribue pas à surcharger les hôpitaux et leurs soins intensifs. Il fallait se laisser le temps de le vérifier. C’est désormais fait. Ce constat réjouissant permet aux autorités fédérales et vaudoises d’alléger le carcan des mesures sanitaires avec une bonne dose de confiance dans l’avenir.
Ce pas important est synonyme de retour à la normalité. Je salue chaleureusement l’immense effort collectif de toute la communauté éducative. Au contact des élèves et leurs parents, vous étiez au front, soumis à tous les vents contraires qui balayaient la société et généraient leur lot de fatigue, de frustrations et de colères. Assurer l’enseignement a constitué un défi quotidien que vous avez relevé au prix d’un fort engagement personnel. Je remercie aussi toutes celles et tous ceux qui, dans notre département, ont travaillé d’arrache-pied ces deux dernières années pour gérer les effets de la crise sanitaire dans les nombreux domaines placés sous sa responsabilité : la formation, la culture et la protection de la jeunesse.
Je vous souhaite à toutes et tous une belle semaine blanche et une excellente rentrée, le 28 février.
Cesla Amarelle – Cheffe du DFJC